Le spectacle a lieu tous les soirs et on ne s’en lasse pas !

C’est même désormais un jeu pour petits et grands de compter à rebours jusqu’à la seconde où il disparait…

Avec les nuages, c’est varié, contrarié, parfois intrigant ; ciel dégagé, les orangés sont nuancées et l’horizon contrasté…

Perché sur la colline de Fraïsse, profitez depuis le gite du Refuge des garrigues des couchers de soleil sur les crêtes d’embres à Durban.

Un moment magique et éphémère qui appelle celui de l’apéro…

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Quelques secondes avant qu’il ne disparaisse…

 

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Toujours plein ouest

Toujours plein ouest

 Coucher de soleil Fraïsse

 Cette ligne accidentée qui dessine l’horizon n’est autre que le sentier cathare qui passe par la tour Notre Dame de la Récaoufa (visible sur la photo)

Coucher de soleil Récaoufa 2

 

Coucher de soleil Fraïsse Récaoufa

Coucher de soleil Fraisse 3

Rosé sous couché de soleil

À bien y réfléchir, il ne lui manque qu’un tout petit quelque chose, à la touriste citadine bibliophile. Oh, trois fois rien, hein. De quoi assouvir son appétit quotidien de papelard imprimé, de couvertures toilées et de reliures à dos carré collé. DES LIVRES, DONNEZ-LUI DES LIVRES (elle n’en a emporté que cinq ou six, vous comprenez, ce n’est vraiment, vraiment pas facile tous les jours, les vacances). Elle se contenterait – pas gourmande – d’une petite librairie associative ou d’un étal de bouquiniste ambulant qui traverserait le village de temps en temps, juste pour le plaisir de palper du bouquin et de voir circuler ces petits parallélépipèdes.

Et c’est là que le miracle se produit. Car au détour d’une ruelle,  l’improbable est au rendez-vous… (extrait des Piles intermédiaires)


Elle était venue pour la réunion de famille, mais ignorait la surprise qui l’attendait chez le plus proche voisin du Refuge des Garrigues… la cousine citadine bibliophile nous livre ses impressions d’experte …

 

Le salon du livre, ce n’est pas ce que vous croyez !

Qui l’eût cru ? Fraïssé a aussi son salon du livre et le grand barnum annuel de la Porte de Versailles n’a qu’à bien se tenir. On tombe dessus un peu par hasard au détour d’une ruelle…

 

 

… et on se dit que l’improbable est toujours au rendez-vous, dans les Corbières. Bibliophiles de passage dans la région ou languedociens à l’année, foncez à « L’atelier rue du soleil« , littéralement à deux pas du Refuge des Garrigues. Dans ce bel espace clair et frais qui donne envie de s’attarder, étaient réunis cette année treize éditeurs : POL, Le Castor Astral, Nous, Plein Chant, Editions de l’Attente, La Bibliothèque Oulipienne, L’Association, Le crayon qui tue, Iconomoteur, Éditions les petits livres-Fabienne Yvert, Atelier rue du soleil, Atelier la Feugraie, Plurielles. Nous sommes en terres oulipiennes et la présentation de ce salon du livre décidément très original plante le décor :

L’oulipien, pour écrire certaines de ses œuvres, s’impose des « contraintes ». Contraintes de forme, de sens, de langue, etc. Il n’est certes pas le premier à les pratiquer avec jubilation – la littérature fourmille de formes et de règles, parfois oubliées. Mais lui s’attache à les recenser, à les ressusciter, à en créer de nouvelles. La démarche oulipienne joue avec la langue, avec la littérature. Elle enthousiasme certains lecteurs, en laisse d’autres perplexes (ce sont parfois les mêmes).

 

 

Voilà donc une superbe concentration de petits éditeurs (« petits » n’ayant évidemment rien de péjoratif ici) tous plus sympathiques les uns que les autres. De belles éditions, des ouvrages au contenu intéressant et original composés avec l’amour du travail bien fait, un soin tout particulier apporté à la typographie et aux choix des papiers, bref, de quoi réjouir les amateurs de bouquins de tout poil. Quelques exemples ? Rééditions de la Bibliothèque oulipienne (voir les Ulcérations de Perec par ici) ; sérigraphies étranges et recherches sur les anagrammes chez Iconomoteur (qui émaille d’ailleurs son propre site d’anagrammes animées ) ; éditions fort jolies de Pasolini et de Walter Benjamin chez Nous et très intrigant beau livre de photos intitulé 6 mètres avant Paris (pour parisiens sujets au vague à l’âme) ; charmants petits ouvrages de Fabienne Yvert ; poésie chez L’Atelier la Feugraie ; sans compter quelques sympathiques édités à compte d’auteur…

Le tout se déroule dans une ambiance short, lunettes de soleil et papotage à bâtons rompus et, cerise sur le gâteau, des lectures sont organisées en soirée. En un mot comme en cent, le salon du livre à Fraïssé-des-Corbières, c’est inattendu, bienvenu et ça mérite d’être connu. Puisqu’il a lieu à des dates variables (septembre en 2011, août en cet été 2013), autant guetter la chose sur le site de L’atelier du soleil, qui organise par ailleurs d’autres manifestations (artistiques, poétiques) dans l’année.

 

 

(Ce billet est une variante d’un article paru chez Les piles intermédiaires.)

D’avril à juin, les Corbières connaissent un attrait tout particulier pour de drôles de passionnés un peu allumés : les orchidophiles !

2 champions de la discipline, Nicolas et Laurent (et leurs familles) sont venues nous initier à ces fleurs aux formes surprenantes et aux couleurs variées que nous devions jusqu’alors, écraser sous nos gros souliers sans nous soucier !

C’était sans savoir que la région est particulièrement riche en Orchidées plus ou moins rares… (plus de 75 espèces identifiées dans l’Aude sur une centaine en France).

C’était sans savoir que le sol du jardin du Refuge des Garrigues en était tapissé !

Ce qui est impressionnant et un peu bluffant avec les orchydophiles, c’est de les entendre donner le nom exacte de leurs découvertes, parfois après quelques minutes de débat sur l’architecture à la fois symétrique et alambiquée des 3 sépales et des 3 pétales…

Le jeu qui suit est un quizz photos (toutes prises autour de Fraïsse en avril dernier) qui s’adresse aux néophytes comme aux connaisseurs. A vous de jouer et de reconnaître l’Ophrys Sulcata, l’Ophrys Occidentalis, l’Ophrys Aranéola, l’Ophrys Scolopax, l’Ophrys Virescens, l’Ophrys Bombyliflora et l’Ophrys Lupercalis.


REPONSES :

PHOTO 1 : Ophrys ARANEOLA

PHOTO 2 : Ophrys BOMBYLIFLORA

PHOTO 3 : Ophrys LUPERCALIS

PHOTO 4 : Ophrys SULCATA

PHOTO 5 : Ophrys SCOLOPAX Bécasse

PHOTO 6 : Ophrys VIRESCENS

PHOTO 7 : Ophrys OCCIDENTALIS

PHOTO 8 : Ophrys SCOLOPAX

PHOTO 9 : Ophrys VIRESCENS

N’hésitez pas à contester certaines réponses : il se peut qu’il se glisse une petite erreur ou une désignation discutable…

j’espère que l’envie de connaitre cette période de floraison des Ophrys sauvages vous donnera une occasion supplémentaire  de venir dans les Corbieres et à FraÏsse très prochainement !

« T’as vu la boule blanche tout en haut ? »

On l’aperçoit depuis la route de Durban en arrivant sur Saint-Jean. Ensuite, pas un jour sans lui jeter un petit regard (surtout depuis le « Refuge des Garrigues »). Elle est là, si loin, si près… C’est comme un astre qui vous attire ! « c’est quoi la boule blanche tout en haut de la montagne ? » Ici, les gens disent que ce n’est pas une montagne mais une colline ! C’est tout de même une colline qui culmine à plus de 700 m et ça donne envie d’en gravir le sommet ! Son nom : Montolier de Perellos.

« Alors cette boule, on s’la fait ? »

Vu du gîte, ça parait facile, mais la garrigue est trompeuse… il faut s’imaginer dans le maquis dans une végétation hyper dense qui dépasse les 2,5 m : en dehors du sentier balisé, ça ne passe pas ! L’itinéraire proposé part du col de Feuilla. Il faut être bien chaussé et prendre un chapeau, un coupe-vent, de l’eau, un petit en-cas bref tout ça pour dire « qu’on ne fait pas la boule » à l’improviste à 15 h l’après-midi en plein soleil !

La première partie est la plus difficile du parcours sur environ 1/2 heure  d’ascension. Le souffle court, vous montez en silence ce chemin  caillouteux sans risque de vous tromper.

Si vous le faites entre mars et juin, vous tomberez rapidement sur  quelques belles spécificités de la flore méditerranéenne comme    l’Asphodèle :

L’aphylante de Montpellier :

La Fritilaire :

Feuilles cotonneuses, fleurs chiffonnées, les Cystes mettent de la couleur partout pendant plusieurs semaines entre mars et avril : un régal pour les abeilles et pour les yeux !

C’est dès le mois de février que le Romarin profite de ce climat si ensoleillé des Corbières pour faire ses premières fleurs; ça dure jusqu’à fin avril mais les odeurs de garrigues gardent une note dominante de Romarin les 12 mois de l’année !

Suivez le guide !

Le chemin très raide du départ s’adoucit peu à peu ; vous avez retrouvé votre souffle (surtout après de multiples pauses botaniques…) et le sentier devient moins net à l’horizon : il vous faut alors vous fier aux marquages au sol qui se superposent ! Des tâches rouges, de grandes bandes bleues et des petites catadiopes cimentés dans le rocher : tous ces indications mènent (au moins dans un premier temps) à la même destination : le trou de spéléo.

Attention : ne pas imaginer (pas même une seconde!) s’aventurer dans ce type d’Aven sans accompagnement par un club de spéléologie de la région. Le danger semble parfois limité au regard des premiers mètres mais c’est en prenant ce genre de risque que l’on s’expose à une chute de 4 à 5 mètres fatale dans une salle souterraine ! La région en est « truffée »… Alors pas de blague ! et on continue.

Vue à 360°

Si entre les fleurs et les trous, il faut bien regarder où on met les pieds, il ne faut pas oublier d’admirer le paysage. A force de grimper, vous avez pris de la hauteur et pas qu’un peu !

A droite, vue sur les éoliennes de la route d’Opoul et sur Barcares.

A gauche, vue sur les Corbieres côté terre.

Le chasseur de fleurs reste toujours à l’affut : la terre est rare mais les fleurs apprécient ce milieu calcaire et aride !

Tulipe australe ou Tulipe Sylvestre (il parait que ça fait l’objet de querelles entre botanistes…) elle s’appelle aussi tulipe du midi et c’est le nom le plus joli.

Sceau de Salomon :

La boule dans le viseur

Attention toutefois à ne pas perdre votre chemin et bien suivre les « cairns » pour atteindre (dans 30 minutes environ) cette boule qui se rapproche pas après pas…

Cette fois c’est sûr, vous tenez le bon bout…

Quand soudain !

Vous y êtes enfin !!

c’est la plupart du temps assez venté mais ça fait toujours quelque chose d’être là haut ! (Au fait, c’est un repère météorologique et de surveillance des incendies)

Sur le chemin du retour

suivez le chemin…

et profitez de ce vous avez manqué en montant :

comme cette Hellebore ;

Ce Muscari violet,

Ces Irys nains qui ne sont déjà plus en fleurs,

ou ce Flambé qui s’enivre de thym.

J’espère que cette petite ballade au coeur de la garrigue vous aura donné envie de venir ou revenir profiter de cette nature et de grimper, vous aussi, jusqu’à la boule !

Pour les plus motivés, voici quelques repères sur la carte…

Sur ce tracé un peu hésitant, on comprend que sortir du chemin balisé peut devenir rapidement périlleux et oblige à rebrousser chemin chaque fois que la garrigue (ou plutôt le maquis) devient impénétrable !

Bonne balade !

A travers vignes et garrigues, les balades (pour randonnées pédestres, vélo VTT ou courses à pieds) ne manquent pas… il n’existe pas (pas encore) de lexique des différents circuits que vous pouvez trouver autour de Fraïsse mais empruntez tout simplement la carte IGN 1/25000 ème mise à disposition dans le gîte pour y trouver tout type de circuits (il y en a pour tous les goûts !).

Voici pour commencer ce guide, trois sorties faciles autour de Fraïsse que nous vous recommandons.

N°1 Le tour du Village : A pied depuis le Gîte, cette balade s’impose à tous les résidents ! C’est à la fois facile, agréable au milieu de la garrigue et  avec de beaux points de vue sur le village.

Le sentier est balisé et le tour complet vous prendra une bonne heure. Si vous souhaitez n’en faire qu’une partie, privilégiez le point de vue en prenant la route de sigean puis de suite à droite juste avant le second virage.

Vous tomberez sur l’une des curiosités typique des Corbières que l’on retrouve fréquement sur les plateaux de la région : les capitelles.

N°2 Les Cannelles: Une balade facile, dépaysante, rafraichissante… Succès garanti !

Rendez-vous à Embres- Castelmaure. Vous trouverez facilement la cave coopérative en suivant les « codes couleurs »! Cette cave fait partie des lieux à ne pas manquer pour déguster mais sans doute pas au moment de partir en balade… Depuis cette cave, prenez la petite route qui vous descend aux Canelles puis le chemin la Grave pour remonter le col de Laval.

Si vous ne voulez pas faire toute la boucle (2h de marche), vous trouverez très agréable d’aller prendre le « frais » jusqu’aux marmittes. Vous pouvez même laisser votre voiture aux Canelles et marcher environ 15 minutes jusqu’aux marmittes ombragées en fin d’après-midi.

Le sentier pédestre (la Grave) est indiqué sur la droite au pied d’une maison rénovée.

N°3 L’Estrons de la Vielle : Balade facile pour une vue imprenable à 360° sur les Corbières et la mer !

Il faut prendre la route de Sigean (il y a environ 3 km à faire sur la route avant d’arriver au plat de l’Estagnol (départ sur la gauche environ 750 m avant le col de Souil) où vous pourrez laisser votre voiture.

Il ne vous restera ainsi qu’à grimper juste un peu plus  de 150 m de dénivelés pour atteindre les 416 m du sommet de l’Estrons.

Le sentier Cathare
Le sentier cathare joint la méditerrannée et les pyrénnées en traversant la région des Corbières. 12 étapes, 200 km entre Port La Nouvelle et Foix en Ariège. L’étape 1 de ce sentier s’achève à Durban Corbières en passant au pied de Fraïsse. Vous pourrez ainsi prendre de nombreux tronçons comme par exemple celui qui relie le plateau à Roquefort en 2h30 de marche ou encore la partie qui relie la Recaoufa (entre Embres et Villeneuve) à Durban…
Bientôt sur ce site, nos 10 balades préférées….

Nos voisines les chèvres…

Juste derrière le gite, une trentaine de chèvres et leurs chevraux sont, comme en témoigne de nombreux commentaires du livre d’or, l’attraction la plus appréciée par les enfants.

Cela méritait bien un petit reportage sur l’élevage « Le Sarrat de la Bade » et ses délicieux fromages de chèvre fermiers.

Quand Céline et Patrick racontent comment est née leur passion pour les chèvres, ils rappellent que c’est grâce à leurs enfants. Ils avaient voulu une petite chevrette appelée Princesse, puis une seconde appelée Sinelle… et voilà comment Princesse et Sinelle ont été rejointes par Sécotine, Chataigne, Noisette, Verveine, Praline, Fleur, Nougatine, Cannelle, Muscatine, Charbonnette, Ecorce, Prunelle, Neige, Cotonnade, Blanquette, Tica, Bambi,Croquante…  et môssieur Titeuf.

Les chèvres se régalent de tous les parfums de la garrigues : un brin de thym et de romarin, une branche d’amandier, un bourgeon de figuier et de tant d’autres choses qui font la saveurs de leurs fromages.

La traite s’effectue tous les jours vers 18 h, du mois de mars au mois de novembre. Une chèvre peut produire jusqu’à trois litres de lait par jour.

Ensuite pour la fabrication, le lait est filtré puis emprésuré.

Durant la nuit, le lait va se transformer en caillé et le lendemain ce caillé sera mis dans des moules. Les fromages sont ensuite démoulés à la main et salés.

Le fromage est prêt à être dégusté, frais, nature ou aux aromates : ciboulette, poivre, poivron, saveurs du jardin…

Pour déguster :

Céline et Patrick CERDA  – Rue de la Bade  – 11360 Fraïsse des Corbières – 04 68 45 82 49

Le site est en ligne ! (février 09)

Il aura fallu un peu de temps pour se familiariser avec tous les outils qui permettent de mettre en forme cette première version de présentation du gite « Le Refuge des Garrigues« . Il y a tant d’informations, de photos… à rajouter, que nous vous invitons à le classer dans vos favoris pour y revenir de temps en temps prendre un rayon de soleil.

Pour être tout à fait honnête, ce site n’existerait pas encore sans l’aide précieuse de Shalima en personne, experte bien reconnue désormais dans le monde du blog :

http://www.mercipourlechocolat.fr/

Merci bon match demain à Dublin !